Spécial JO. Lucas Auguin

« Le BaskIN m’aide à lutter contre la maladie »

En cette année olympique, la commune de L’Herbergement a souhaité mettre en avant dans son numéro « L’HERBER’&Vous » des sportifs d’associations de la commune. Le SMASH a bien sûr répondu à cette demande et nous avons proposé, non pas un, mais bien deux portraits dans ce numéro. Retrouvez aujourd’hui le portrait de Lucas Auguin, jeune baskinneur du club !

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Lucas et j’ai 13 ans. Je suis en classe ULIS (Unité Localisée pour l’Inclusion Scolaire) en 6ème au collège Villebois Mareuil. J’ai deux petits frères et une petite sœur. Je suis atteint d’une maladie génétique qui est la maladie de Hürler (MPS 1). J’ai toujours le sourire et je fais toujours attention aux autres. J’aime lire et j’adore le BaskIN !

Pourrais-tu nous parler de ton sport en nous expliquant les grandes lignes de ta carrière sportive ?

J’ai commencé par le sport adapté proposé par le SMASH en 2014. J’avais 3 ans et ma maman m’aidait beaucoup pour faire les exercices. Puis le BaskIN a remplacé le sport adapté en 2015 et j’ai trouvé ma place en rôle 1. On m’apportait le ballon et je shootais ! Quand je marquais, j’étais super content ! Maintenant, je suis rôle 2.

J’ai eu l’occasion d’aller au Luxembourg faire un tournoi en 2019, où nous avons représenté BaskIN France.

Cette saison, j’ai participé au tournoi de la Gaubretière et j’ai fait quelques démonstrations de BaskIN. J’ai hâte d’avoir 14 ans pour pouvoir faire des matchs de championnat avec l’équipe adulte ! Mais je fais toujours les entraînements du samedi matin avec eux.

Depuis 2022, une section BaskIN Junior a été créée au SMASH et j’y vais avec mon petit frère Noah les mercredis matin.

Pourquoi as-tu choisi de pratiquer ce sport ? Qu’est ce qui te plait dans ce sport ?

C’est un sport adapté à moi et à mon handicap. Ça m’aide à lutter contre ma maladie. En plus, je me suis fait des copains et ça me sort de mon quotidien.

Le BaskIN, c’est trop génial ! J’y ai ma place et les gens me félicitent quand je marque. Je suis très fier de ça ! Je n’ai pas peur du regard des autres, car tout le monde est bienveillant avec moi.

Merci à Lucas et à sa maman d’avoir répondu à nos questions !

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