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La poste 4-5 du Smash, âgée de 18 ans suit les dribbles de son père Mathieu, ex-challandais et sablais.
« C’est sûr c’est un avantage, sourit la poste 4-5. Dans les choix de carrière, l’analyse du poste 5, etc. Si j’en suis là, c’est grâce à mon père. Dans les debriefs il me montre parfois les actions sur le panier dans le jardin… » Mathieu Boutry, 45 ans, retraité des terrains après une carrière à Challans et aux Sables notamment, et aussi à l’Hermine de Nantes en Pro B, a ainsi transmis le virus à sa fille. « Mais je n’ai commencé qu’à l’âge de 10 ans, rembobine l’étudiante en fac de langues. Avec mes deux frères on était pourtant tout le temps dans les salles, mais on ne s’intéressait pas forcément au basket. »
Lila Boutry. | PHOTO : SMASH
« L’aspect physique importait alors que j’étais très frêle »
La jeune basketteuse de 18 ans s’est ensuite rattrapée : Commequiers, Riez/Vie en U13 région, la Roche VBC en U15R-U15F. « J’ai bien senti la marche à la Roche, avec un entraînement par jour. L’aspect physique importait alors que j’étais très frêle », se souvient Lila Boutry.
Ensuite, le Pôle espoir à Nantes, où elle côtoie une autre Yonnaise, Mélissa Guillet (La Tronche Meylan, LF2). « Je conservais un entraînement avec La Roche, avec Benoit Tougeron et Valentin Garreau, en U15F. » Elle enchaîne un an avec un projet passerelle au centre de formation yonnais, puis part au Poiré, en R2 puis U18R.
Lila Boutry a alors des doutes sur la suite à donner mais elle rebondit et s’épanouit à nouveau cette saison au Smash, sous les ordres de Fodil Bénabidi. « Et avec Mariame Dia comme partenaire, je progresse forcément ! » Leader de sa poule, la joueuse et le Smash viseront un huitième succès ce dimanche dans le derby face à la CSG.
Samedi, NF2, 17 h : Garonne Avenir – la Roche. Dimanche, NF3, 15 h 30 : Smash – Chantonnay/Saint-Germain ; Cholet JF – Riez/Vie ; Feytiat – Les Herbiers.
(Publié le 28/11/2024 à 08h00)
