En Vendée, « le SMASH est prêt pour la Nationale 2 »

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Créé en 2008, le Smash va découvrir le quatrième niveau français après une belle saison en nationale 3 féminines. Le club travaille le sujet depuis décembre.

« Quand je vois 300 personnes debout, je me dis qu’il y a quelque chose à faire. » Le président du Smash, Patrice Locteau, a vu un signe dans le succès à domicile, le 20 avril face à Bordeaux, actant la montée en Nationale 2 féminine. « L’idée est de ne pas mettre le club en péril, même si côté partenaires, bénévoles et supporters, on est bien entourés », glisse-t-il.

Les joueuses du Smash et leur coach hissent le club en N2. | SMASH BASKET

Après treize saisons en N3, le SMASH (Saint-Sulpice-le-Verdon, Mormaison, Saint-André-Treize-Voies et L’Herbergement) a terminé leader. « C’est une année riche en rendez-vous, rembobine le président. L’aspect financier est important, la N2 c’est une hausse de budget de 15-20 %, mais on est prêt. »

« Je suis fier d’avoir pu rebondir »

Des clubs vendéens féminins ont déjà existé à ces niveaux, comme Le Poiré-sur-Vie ou Bellevigny, sans parvenir à y rester. Également la formation du Nord Vendée, 320 licenciés dont 70 % de filles, a pu compter sur un entraîneur de renom. « J’ai plus vite travaillé au SMASH, sourit Fodil Bénabidi, en référence à l’épopée garnachoise jusqu’en N1. De relégable la saison dernière, on finit premier cette saison. Je suis fier d’avoir pu rebondir, on devient le deuxième club féminin de Vendée après La Roche VBC. »

Le tacticien de 65 ans reconnaît les qualités de son groupe. « Je n’ai pas eu d’ego à gérer. Notre axe 1-5 est le plus fort, et on a de belles rotations. Pour la N2, on a le droit à trois mutées. »

Si la poste 1 Marine Baudriller n’a pas encore pris sa décision, la poste 5 Mariame Dia poursuit l’aventure. « Mais je commence à lever le pied. Je souhaite accompagner les jeunes, en ayant moins de temps de jeu », nuance la joueuse de 46 ans, l’esprit totalement tourné vers la prochaine saison.

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